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Photo du rédacteurDom BRIKI

Découvrir un sens à sa vie – Viktor Frankl 

Man’s Search for Meaning se divise en deux parties. La première moitié du livre décrit l’expérience de Viktor Frankl dans les camps de concentration, tandis que la seconde nous offre des leçons universellement applicables, inspirées de cette même expérience. Ce livre est un véritable trésor. Rares sont les témoignages aussi explicites, bouleversants et honnêtes sur la vie dans les camps de concentration. La description par Frankl des dynamiques émotionnelles, spirituelles et sociales, tant pour lui-même que pour les autres prisonniers, est une immense source d’humilité et de connaissance. Il écrit : 


« L’idée du suicide est passée par la tête de presque tous, ne serait-ce que pour un bref instant. Elle provenait de la détresse de la situation, du danger omniprésent de la mort imminente, et de la proximité de la mort pour la plupart des autres. »


Dans la deuxième partie du livre, Frankl réalise l’impossible : après avoir partagé son témoignage de l’horreur, il nous montre comment cette expérience peut nous enseigner à mieux vivre. La leçon qu’il en tire est un concept que l’on retrouve dans toutes les spiritualités et religions. Il nous explique, dans un langage clair et simple, l’importance d’attribuer une signification à nos vies – de cultiver et de donner un sens – et comment cela peut nous donner la force d’avancer, quelles que soient les épreuves et difficultés apparentes que nous traversons. Il nous invite à nous poser cette question essentielle :


  • Qui sommes-nous si nous sommes dépouillés de nos diplômes, de nos possessions, de notre famille, de notre argent, de notre maison, de notre nom ?

  • Qu’est-ce qui nous définit vraiment si l’un de ces éléments, ou tous, nous sont retirés ?

  • Qu’est-ce qui nous motiverait à continuer d’avancer ? Et pourquoi ?


À Auschwitz et Dachau, Frankl a observé deux types de personnes. La première catégorie regroupait ceux qui étaient arrivés à la conclusion que se réveiller chaque matin pour être abusé et affamé tout en travaillant comme un esclave, alors que la mort était certaine, signifiait que la vie n’avait plus aucune valeur et qu’il valait mieux abandonner. De telles personnes cessaient alors de vouloir vivre pour un futur qu’elles considéraient comme inexistant. La deuxième catégorie rassemblait ceux qui insistaient pour survivre en dépit des épreuves obscènes et inhumaines, malgré l’absence apparente de tout espoir dans une situation aussi atroce. Frankl explique que le facteur qui distinguait ces deux réponses résidait dans la signification que chacun attribuait à la situation. Il nous enseigne que chaque personne est capable de trouver et de réécrire le sens qu’elle donne aux choses, et ainsi de se remplir de pouvoir, même dans les circonstances les plus difficiles, à petite ou grande échelle. Un des témoignages les plus inspirants de Frankl concerne ces âmes bienveillantes qu’il a croisées dans le camp : 


« Nous qui avons vécu dans les camps de concentration, nous nous souvenons des hommes qui marchaient d’une case à l’autre pour réconforter les autres, offrant leur dernier morceau de pain. Ils ne furent peut-être que quelques-uns, mais ils prouvent que tout peut être enlevé à un homme, sauf une seule chose. »


Une telle expérience a bien plus de puissance que toutes les théories du monde. L’expérience vécue par Viktor Frankl dans les camps de concentration nazis est absolument extraordinaire. Pris dans un tel scénario horrifique, qui serait capable de se pencher sur la signification attribuée à la vie ? Frankl a su garder une présence d’esprit et une capacité à rester centré en lui-même absolument phénoménales, tirant un enseignement qui a ensuite influencé et inspiré une grande partie du mouvement de développement personnel jusqu’à aujourd’hui, y compris des figures comme Tony Robbins. Beaucoup des concepts en développement personnel proviennent de ce livre.


Le principe fondamental du message de Frankl est que vous êtes la personne qui attribue un sens à votre vie. Même dans la situation la plus adverse, c’est vous qui choisissez d’attribuer une signification inspirante, motivante et productive aux situations, renforçant ainsi votre pouvoir personnel. L’autre choix est d’attribuer une signification contre-productive, source d’un sentiment d’impuissance, de résignation et de souffrance.

Au début de notre vie, ce sont les autres qui nous expliquent quelle signification attribuer aux choses et aux événements, en se basant sur leurs propres expériences, leurs programmations et leurs croyances. Mais plus tard, nous réalisons que nous pouvons choisir par nous-mêmes la signification que nous attribuons à ce qui se déroule dans notre champ d’attention, et nous forger nos propres croyances plutôt que de régurgiter ce que l’on nous a appris. Tout au long de la vie, nous pouvons continuellement réécrire notre système de croyances, nos idées et les associations de pensées imprimées dans notre cerveau. Nous pouvons reconfigurer la signification attribuée aux choses, aux histoires, aux expériences passées ainsi qu’aux événements en général, pour en faire des sources d’inspiration, de motivation et de pouvoir qui nous élèvent. C’est la signification que nous attribuons à une situation, en la considérant comme une opportunité, qui permet avant tout de la surmonter, de faire surgir des idées et des réponses dans notre esprit. Nous pouvons donc prendre conscience qu’il existe des implications à court, moyen et long terme à toute signification que nous attribuons à une chose dans notre esprit.


LE SENS DE LA VIE 


Les associations de pensées que nous formons en réponse à un mot ou une image mentale contribuent à en définir la signification. Ces associations correspondent souvent à l'« histoire » que nous rattachons aux images mentales dans notre imagination. Lorsque les mots se regroupent en phrases, la signification devient encore plus complexe. Ainsi, face à un même scénario, une personne le verra comme un problème insoluble tandis qu'une autre y verra une opportunité. Pourquoi ? Parce que tout dépend de la signification que chacun attribue à ce scénario, basée sur un système de croyances accepté comme « vrai ». Des livres comme Le pouvoir de votre subconscient, Quoi se dire quand on se parle, Comment être votre meilleur ami ou Autobiographie d’un yogi sont des aides précieuses pour réécrire le sens que l'on donne aux choses. Nous passons notre vie à rechercher la joie et le bonheur à l’extérieur de nous-même. Pourtant, c’est quand le bien-être émerge de l’intérieur de soi que le champ des possibles s’ouvre et que le bonheur se transforme en un processus continue et durable. Souvent, ce n’est qu’après avoir traversé des épreuves traumatiques, comme Viktor Frankl, donnant une nouvelle signification à la « réalité ». Frankl a cultivé une clarté d’intention profonde en trouvant un sens à son expérience et en le transmettant aux autres pour les aider : 


« Le sens de votre vie est d’aider les autres à trouver un sens à la leur. » 


Nous pouvons contribuer au bien-être des autres de nombreuses manières : en les encourageant, en partageant notre expérience, en offrant des services de qualité ou simplement en étant une source d’enthousiasme. Que ce soit dans la sphère personnelle, professionnelle ou artistique, notre objectif devrait être de créer de la « valeur » dans la vie de ceux que nous touchons. Votre créativité unique peut aider les autres à définir ce qui donne un sens à leur vie. Pour cela, il est d'abord. essentiel d’évaluer sa propre vie et d’attribuer une signification positive à tout ce qui la compose : cultiver l’appréciation, l’émerveillement et la gratitude. Rien ne nous est dû, rien ne devrait être considéré comme acquis. Attribuer une signification positive même aux choses les plus simples est une aptitude à cultiver, surtout en période difficile. En toute situation, nous devons évaluer notre activité mentale et la signification que nous attribuons aux circonstances. Quel type d’histoire nous racontons-nous pour justifier de ne pas envisager d’autre perspective ou pour baisser les bras ? Lorsque nous changeons depuis l’intérieur, tout change autour de nous. La vie est un processus transitoire de changement perpétuel. Face à la complexité du monde actuel, comment choisissez-vous de la percevoir ? Vous sentez-vous submergé ou plutôt excité et motivé ?


Nous vivons à une époque où toute information est disponible et quasi infinie. Cela signifie qu'il n’y a aucune excuse pour ne pas approfondir notre connaissance et compréhension de nous-mêmes, évoluer, élargir notre conscience, apprendre de nouvelles compétences. C’est une grande source de pouvoir. Si nous cultivons la neuroplasticité en continuant à apprendre et à vivre de nouvelles expériences, nous découvrirons un océan de possibles. La routine est favorable pour apprendre et maîtriser une nouvelle compétence, mais la majeure partie du temps elle entretient aussi les vieux schémas subconscients. Sortir de sa routine permet de reprogrammer son subconscient, un processus difficile si l’on s’accroche à ses habitudes en espérant en même temps voir s'opérer un changement.


Un esprit ouvert reste réceptif à la nouveauté, physiquement et mentalement. Vos croyances et vos habitudes mentales créent votre perception de la « réalité ». C’est une simple loi de cause à effet : vos pensées influencent vos émotions, qui dirigent vos actions. La science montre que ceux qui se sont défini un plan de vie clair, une raison de vivre, non seulement vivent plus longtemps mais gardent un esprit vif et lucide en vieillissant. En l'absence de direction et signification, l’esprit et le corps se sclérosent, la motivation s’éteint, et la routine prend le dessus. Personne ne décidera à votre place de reprogrammer votre subconscient et d’évoluer. C’est votre responsabilité, il s’agit d’un choix. 


« Celui qui a un pourquoi vivre peut supporter presque n'importe quel comment» - Nietzsche. 


Plus une personne s’oublie elle-même en se consacrant à une cause, plus elle actualise son être et évolue. C’est la signification positive qu’elle attribue à ses actes qui lui permet de travailler avec joie et fluidité, accomplissant son plan de vie .


L’AMOUR ET LA JOIE 



Toutes les personnalités qui ont positivement contribué au monde et au bien-être collectif AIMAIENT passionnément ce qu’elles entreprenaient. Une personne qui aime ce qu’elle fait n’a pas à « se forcer » pour accomplir ses rêves. L’amour tel qu’il est décrit dans les médias et la narration « officielle » diffère de ce dont nous parlons ici. Généralement, ce que les gens nomment l’amour implique un fort attachement émotionnel et physique, la possessivité, le contrôle, la codépendance, l’érotisme et la nouveauté. Cet état émotionnel est souvent fragile et conditionnel. Lorsque ce type d’amour est frustré, il révèle rapidement un désir égoïste de contrôler l'autre et une colère sous-jacente masquée, se transformant alors en haine.


Le niveau vibratoire d’énergie dont Viktor Frankl parle est l’Amour inconditionnel, tel que décrit par le Dr. Hawkins. Cet "Amour" est imperturbable et permanent, indépendant des facteurs extérieurs, c'est plutôt une simple présence-attention ouverte aux « choses telles qu’elles sont ». Aimer devient un état d’être nourrissant, unifiant, tolérant, réconciliant et encourageant, une énergie abondante puisée à l’intérieur de soi et rayonnant vers le monde, au service bienveillant des autres. C’est un niveau de conscience très élevé, distinct de l’amour ordinaire.


Frankl évoque également la joie. Selon le modèle de Hawkins, le champ d’énergie de l’amour est calibré à 500, et celui de la joie à 540. Au-delà de 540, se trouve le domaine des saints, des maîtres et des guérisseurs authentiques, caractérisé par une paix, une patience et une endurance inébranlables, ainsi qu’une compassion invincible même au milieu des tortures. Peu atteignent un tel niveau vibratoire comme Frankl ou certains illuminés, mais nous pouvons nous en inspirer et travailler à affiner continuellement notre propre champ d’énergie.


La paix de Frankl et son influence mondiale ont émergés d’une foi, d’une intuition et d’un amour inaliénable venant de l’intérieur. La signification subjective attribuée à une situation peut ouvrir ou fermer les yeux. Les solutions et opportunités sont toujours présentes ; c’est notre perspective qui doit changer, pas les autres ou le monde. Chercher à changer les autres revient à tenter de contrôler l’incontrôlable, un délire hallucinatoire irrationnel proche de la maladie mentale qui est pourtant considéré comme « la norme ». 


« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » – Évangile selon Matthieu


Ceux que nous jugeons « mauvais », « toxiques » ou « malsains » sont souvent perçus à travers une signification négative, alimentant du ressentiment et et de la haine en nous. S’attacher à cette signification nous bloque et nous déconnecte de notre pouvoir. Lâcher prise et pardonner, c’est choisir le bonheur plutôt que se faire souffrir inutilement, alimentant notre « enfer » intérieur. Cultiver des émotions négatives revient à se haïr soi-même. Il est crucial de débusquer les programmes subconscients négatifs, souvent enracinés durant la petite enfance. Parce que la signification attribuée en imagination à un passé statique (film rejoué encore et encore dans notre tête) reproduit des scénarios similaires dans le présent, "attirant" les mêmes circonstances et relations.


Tant que vous ne rendrez pas l’inconscient conscient,

il continuera de diriger votre vie et vous appellerez ça le « destin ». 


Toute perspective dépend de notre niveau de conscience. Nous pouvons ouvrir notre esprit avec humilité, permettant à nos croyances d’évoluer et de se transformer. Cela nécessite de renoncer à notre chère « identité », facilitée par la reprogrammation de nouvelles significations insoupçonnées. C’est une loi de cause à effet. La signification que vous attribuez aux choses n’est pas forcément valable pour les autres. Chacun doit vivre ses propres réalisations intérieures. Vous pouvez être aligné sur une mentalité d’abondance et de succès sans être compris ou approuvé par les autres. Peu importe. Respecter les autres et les laisser suivre leur propre cheminement est essentiel pour leur croissance spirituelle. Chaque signification personnelle est toujours « vraie » pour la personne concernée à un moment M. Viktor Frankl nous invite à réfléchir : Chacun est questionné et testé par la vie ;


  • VOUS ÊTES CELUI OU CELLE QUI DOIT CHOISIR QUEL SENS ATTRIBUER À VOTRE VIE. 


  • CE QUI VOUS MOTIVE À ENTREPRENDRE DES CHOSES DOIT PROVENIR D’UN CHOIX INTÉRIEUR.



L’échelle de guidance des émotions 


La spirale ascendante correspond à un état de conscience fluide, permettant de s’aligner sur le flux de la vie en  attribuant des significations inspirantes et motivantes aux choses, aux événements & à vous mêmes.  Si vous vous trouvez pris dans la spirale descendante, vous allez attribuer des significations négatives aux choses, aux événements & à vous mêmes, ce qui génère un sentiment d’impuissance victimaire et de mal-être, abaissant votre niveau vibratoire et donc votre capacité à agir de manière juste !  Le monde est un miroir de votre état interne : la signification que vous attribuez aux situations et aux autres, ainsi que les émotions que vous nourrissez. Il est impossible de s’aimer et de s’estimer vraiment tout en écrasant ou méprisant les autres, ou en se croyant supérieur( orgueil). Juger ou blesser quelqu’un révèle ce que vous vous faites à vous-même dans l’intimité de votre propre esprit.

Les 2 sont interalliés.


Pour alimenter la spirale ascendante :


  1. Faites un inventaire : Examinez les significations, croyances, situations, votre environnement, votre mode de vie, vos relations, et vérifiez si tout cela est aligné avec vos valeurs et ce que vous voulez vraiment vivre. Êtes-vous intègre et cohérent ? Votre vision, votre identité, vos principes, vos croyances, vos aptitudes, vos paroles, vos comportements, et vos actions doivent tous être alignés. Organisez votre vie autour de vos valeurs et choisissez en conscience où et avec qui vous investissez votre attention, énergie, temps.


  2. Cultivez une parole et une pensée positive : Soyez enthousiaste, optimiste, encourageant, et bienveillant. Aidez les autres à prendre conscience de leur pouvoir et de leurs capacités innombrables. Voyez le monde comme un espace bienveillant, rempli d’opportunités en constante évolution. Si vous diffusez de la négativité, vous programmez les subconscients des autres avec des idées qui propagent un sentiment d’impuissance. Les condamnations manichéennes, les jugements, et les blâmes envers le système, les politiques, la nature humaine, les riches ou les pauvres ont pour effet d’abaisser le niveau vibratoire général en vous, et autour de vous.


  3. Cultivez l’humour et un cœur léger : Arrêtez de tout prendre trop au sérieux, de tout intellectualiser et de vouloir tout comprendre et contrôler. Reconnectez-vous à votre enfant intérieur, souple, ouvert et joyeux. Un sens de l’humour permet de se détacher des concepts, croyances et idéologies qui nous font nous identifier à des illusions.



Surmonter la Peur et Saisir les Opportunités


Lorsqu’une opportunité se présente, ressentez-vous de la peur ou de l'excitation ? Voyez-vous les épreuves comme des obstacles ou des chances de vous rapprocher de vos objectifs ? Dans le monde actuel, les opportunités abondent, mais la peur et l’imagination peuvent vous paralyser. Pour surmonter la peur, il ne s’agit pas de réfléchir, mais d’agir courageusement, malgré la résistance. Cela devient un entraînement répété, formant une habitude. Lâcher prise et agir sont deux faces d’une même pièce : soit vous vous accrochez aux excuses et aux émotions qui vous immobilisent, soit vous lâchez prise et agissez. Les pensées et émotions de peur sont souvent illusoires, créant des prophéties auto-réalisatrices. Consommer des informations alarmistes alimente ces peurs et embrouille l’esprit.


Napoleon Hill identifie six peurs fondamentales, telles que la peur de la critique et de la pauvreté, qui surgissent lorsqu’on envisage une décision transformative.


  • La peur de la pauvreté : cette peur peut conduire à l’incertitude, à l’indécision et à l’immobilisme, et peut également entraîner une paresse physique et mentale, ainsi qu’une absence d’ambition.

  • La peur de l’échec : cette peur peut faire que les personnes préfèrent ne pas prendre de risques et ne pas essayer de nouvelles choses, car elles craignent de ne pas réussir.

  • La peur de la perte : cette peur peut être plus forte que l’appât du gain, car les gens préfèrent conserver ce qu’ils ont, même si cela signifie ne pas prendre de risques ou ne pas essayer de nouvelles choses.

  • La peur de l’humiliation : cette peur peut faire que les personnes préfèrent éviter les situations où elles pourraient être jugées ou critiquées, ce qui peut les empêcher de prendre des décisions et d’agir.

  • La peur de la mort : cette peur peut faire que les personnes préfèrent ne pas prendre de risques et ne pas vivre intensément, car elles craignent la perte de leur vie.

  • La peur de l’inconnu : cette peur peut faire que les personnes préfèrent ne pas sortir de leur zone de confort et ne pas essayer de nouvelles choses, car elles craignent de ne pas connaître les conséquences.


Pour s’en libérer, il faut agir : Oser tester des théories au quotidien. La connaissance sans action n’apporte aucun changement réel. Évitez l’auto-paralysie en consacrant 20 % de votre temps à l’apprentissage et 80 % à l’action concrète.


Les niveaux d'apprentissage de Gregory Bateson offrent une grille de lecture utile pour comprendre notre progression :


  1. Niveau 0 – Mémorisation : Si vous vous contentez de lire ou de regarder des vidéos sans passer à l'action, vous ne faites que mémoriser des concepts sans les intégrer. Cette approche vous maintient dans une posture de novice, sans expérience réelle. La signification que vous attribuez aux choses reste alors superficielle, empruntée à des sources extérieures. Sans application pratique, aucun changement significatif n'apparaît, et vos théories restent de simples distractions intellectuelles. Le véritable apprentissage implique 20 % de théorie et 80 % d’action, sans quoi vous risquez de sombrer dans une consommation d’informations stérile, qui nourrit la peur et l'inaction.


  2. Niveau 1 – Changement de Comportement : Le premier véritable objectif est un changement de comportement. Cela implique de passer à l'action : modifier vos habitudes, vos routines, votre emploi du temps, votre alimentation, vos priorités. Ce processus est à la fois excitant et stimulant, car il marque le début d'une croissance consciente. Lorsque vous agissez et créez des changements positifs, vous générez un nouvel élan dans votre vie, enrichissant à la fois votre bien-être et celui des autres. Plus vos actions sont alignées sur vos apprentissages, plus vous attribuez une signification claire et motivante à votre quotidien.


  3. Niveau 2 – Changement Transformationnel : À ce stade, vous configurez un environnement et des relations où les changements positifs se nourrissent les uns des autres. Cet élan vous pousse à entreprendre des actions en accord avec votre plan de vie et vos valeurs. En organisant toutes les dimensions de votre vie autour de votre vision, vous commencez à vivre en harmonie avec votre « mélodie intérieure ». Vos actions dans le monde extérieur reflètent alors vos transformations intérieures, apportant une signification plus profonde à vos activités quotidiennes.


  4. Niveau 3 – Changement Évolutionnaire : Le niveau le plus abouti, où l'expérience vécue entraîne une rinterprétation profonde de la réalité, provoquant un changement de paradigme. Ici, la signification que vous attribuez aux choses, l'image que vous avez de vous-même et votre vision du monde se trouvent profondément transformées. Vos actions ne sont plus seulement des changements de comportements, mais des actes qui transforment fondamentalement votre perception de la réalité et votre manière d'interagir avec le monde.


CONCLUSION


Rien ni personne ne peut nous priver de la qualité de notre réponse face à la douleur et à l’adversité, qui sont inévitables. C’est notre manière d’y répondre qui importe. La signification intérieure que nous attribuons aux choses est plus puissante que toutes les situations extérieures. Notre vrai caractère se révèle dans nos actions, et la bienveillance humaine peut toujours se manifester dans les endroits les plus inattendus.


Vous êtes le créateur du sens que vous donnez à votre vie. Vous pouvez choisir des significations qui vous inspirent et renforcent votre sentiment de pouvoir (dans le sens de capacité à faire/agir), ou des significations qui vous affaiblissent et vous immobilisent. Créer du sens implique de réfléchir à vos valeurs et de connecter vos activités, vos objectifs et votre plan de vie au monde et aux autres. Ce processus de réinvention est possible à tout âge et dans n’importe quelle situation, dès lors que vous réalisez que c’est faisable.

Vous avez le pouvoir de définir la signification que vous attribuez aux événements, au passé, aux informations, aux personnes et aux choses. C’est une forme de reprogrammation proactive du subconscient. Plus vous « posez des actes », en vous exposant à des environnements et des situations transformationnelles, plus vous avez la possibilité de créer de nouvelles significations et affiner le sens que vous donnez à votre vie. En contribuant positivement au bien des autres et du monde, vous contribuez à votre propre bien.

Pour donner un sens à sa vie, il faut avoir établir une trajectoire, une direction. Puis, en posant des actes en ce sens, vous renforcez votre niveau de confiance et de courage, votre estime et votre respect de vous-même, devenant ainsi de moins en moins influençable par les opinions des autres et les aléas du monde.


La douleur est inévitable. la souffrance est optionnelle.



SOURCES & inspirations =  Viktor Frankl ; Napoleon Hill ; Abraham Hicks ; Joseph Rodrigues 


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